Par Yaroslava Krysina
Chère Dulcinée,
C'était le soir et j’étais seul. La vie n’était plus intéressante pour moi. J’étais désespéré. Mais, soudain, je vous ai vue… Vous flottiez comme un papillon transporté par le soleil du printemps. Votre voix était douce et belle comme le chant du rossignol. Vos yeux étaient brillants comme deux grandes émeraudes. Votre manière de marcher était pleine d’élégance et de grâce. Non ! Vous ne marchiez pas ! Vous voliez comme un bel oiseau exotique. Je suis tombé amoureux de vous. S’il-vous-plaît, ne riez pas… Ne torturez plus mon esprit ! Ma Dulcinée, je vous aime !
Métaphore filée : la nature
jeudi 6 mai 2010
mercredi 5 mai 2010
"Au cimetière"
Au Cimetière
Par Laura Forrest
Je suis ici, parmi les branches mortes et les pierres tombales aussi vieilles que cette ville. J’y suis toujours, pas mon corps, mais mon essence. Les arbres vivent grâce à mon corps, et ainsi je vis aussi, par procuration, à travers ces arbres tordus, chétifs, mais forts - forts à cause de ma volonté de vivre.
Personne aujourd’hui dans ce pays ne se souvient de moi, et ceux qui m'ont connue en Irlande essaient de m’oublier. Je ne sais pas si je devrais me fâcher contre eux, mais maintenant - au ciel - je ne m’en soucie plus. Tout ce que je raconte est sans parti pris, sans émotion : ce sont seulement les faits.
**
J’enfile ma robe de mariée le matin du 14 mars 1877. J’ai 16 ans et je suis incroyablement nerveuse. Mon mari est beau et il a de l’argent : « Col. The hon. Charles Alexander ». Il vient de Tyrone, alors je ne le connais guère. Il m’attend devant l’autel avec le prêtre, en compagnie de nos familles et de nos amis.
Moi aussi, je suis devant l’autel - devant Dieu. Je dis « oui » mais mon cœur n’est pas d’accord - il demeure auprès de mon voisin, le jardinier. Nous quittons l’église, main dans la main, pour les festivités; pour commencer notre vie.
**
Je suis chez le jardinier. Je suis dans ses bras forts. Ses lèvres s’approchent de plus en plus des miennes, et je ne détourne pas la tête.
**
Je suis au Canada, à Halifax. Charles m’a forcée à quitter l’Irlande avec ce bébé dans mon corps qui n’était pas de lui. Il y a cinq ans qu’il est mort, mon bébé - tué au travail par une pièce de bois qui est tombée sur sa tête. Il était jeune, et je suis vieille. Je vis avec l’argent que mon mari m’envoie, mais j’aimerais mieux un homme. Je serais plus heureuse dans les bras de quelqu’un et pauvre, que seule et à l’aise. Je vivrai ma vie jusqu’à la fin, comme ça : seule, pour avoir été avec le jardinier.
Par Laura Forrest
Je suis ici, parmi les branches mortes et les pierres tombales aussi vieilles que cette ville. J’y suis toujours, pas mon corps, mais mon essence. Les arbres vivent grâce à mon corps, et ainsi je vis aussi, par procuration, à travers ces arbres tordus, chétifs, mais forts - forts à cause de ma volonté de vivre.
Personne aujourd’hui dans ce pays ne se souvient de moi, et ceux qui m'ont connue en Irlande essaient de m’oublier. Je ne sais pas si je devrais me fâcher contre eux, mais maintenant - au ciel - je ne m’en soucie plus. Tout ce que je raconte est sans parti pris, sans émotion : ce sont seulement les faits.
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J’enfile ma robe de mariée le matin du 14 mars 1877. J’ai 16 ans et je suis incroyablement nerveuse. Mon mari est beau et il a de l’argent : « Col. The hon. Charles Alexander ». Il vient de Tyrone, alors je ne le connais guère. Il m’attend devant l’autel avec le prêtre, en compagnie de nos familles et de nos amis.
Moi aussi, je suis devant l’autel - devant Dieu. Je dis « oui » mais mon cœur n’est pas d’accord - il demeure auprès de mon voisin, le jardinier. Nous quittons l’église, main dans la main, pour les festivités; pour commencer notre vie.
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Je suis chez le jardinier. Je suis dans ses bras forts. Ses lèvres s’approchent de plus en plus des miennes, et je ne détourne pas la tête.
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Je suis au Canada, à Halifax. Charles m’a forcée à quitter l’Irlande avec ce bébé dans mon corps qui n’était pas de lui. Il y a cinq ans qu’il est mort, mon bébé - tué au travail par une pièce de bois qui est tombée sur sa tête. Il était jeune, et je suis vieille. Je vis avec l’argent que mon mari m’envoie, mais j’aimerais mieux un homme. Je serais plus heureuse dans les bras de quelqu’un et pauvre, que seule et à l’aise. Je vivrai ma vie jusqu’à la fin, comme ça : seule, pour avoir été avec le jardinier.
"L'étranger" d'Albert Camus
Critique de L’Étranger
Par Laura Forrest
L’ Étranger aborde tous les sujets dont on a peur de discuter. Camus, originaire d’Algérie, était un chef de file de l’existentialisme. Cette philosophie se révèle à travers Meursault, le personnage principal. Il n’exprime aucune émotion, même quand sa mère meurt. À la fin, il est puni pour ne pas avoir montré de sentiments.
J’ai lu ce roman il y a deux ans, mais je me souviens de chaque détail. Souvent on se trouve dans une situation absurde, mais on essaie de l’ignorer. Camus fait vivre Meursault dans un monde absurde, d’une façon impassible. À la fin, il est est mis à mort par un tribunal, et le lecteur sent que c’est parce qu’il a choisis d’être différent - de ne pas prendre la vie trop au sérieux.
Par Laura Forrest
L’ Étranger aborde tous les sujets dont on a peur de discuter. Camus, originaire d’Algérie, était un chef de file de l’existentialisme. Cette philosophie se révèle à travers Meursault, le personnage principal. Il n’exprime aucune émotion, même quand sa mère meurt. À la fin, il est puni pour ne pas avoir montré de sentiments.
J’ai lu ce roman il y a deux ans, mais je me souviens de chaque détail. Souvent on se trouve dans une situation absurde, mais on essaie de l’ignorer. Camus fait vivre Meursault dans un monde absurde, d’une façon impassible. À la fin, il est est mis à mort par un tribunal, et le lecteur sent que c’est parce qu’il a choisis d’être différent - de ne pas prendre la vie trop au sérieux.
Le fabuleux destin d'Amélie Poulin
Un film d’espoir
Par Laura Forrest
Notre vie se déroule en fonction de nos actions. Cette philosophie se retrouve dans le film de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuluex destin d’Amélie Poulain. Réalisé en France en 2001, cette comédie romantique laisse une forte empreinte sur le public. Ayant grandi dans une famille refermée sur elle-même, Amélie (Audrey Tautou) incarne particulièrement bien le rôle d’une jeune fille qui se sent seule, mais qui aime aider les autres à vaincre leur solitude. Elle s’attribue le rôle d’entremetteuse, mais pour elle-même, elle n’arrive à rien.
L’interprétation d’Amélie par Audrey Tautou est nettement plus impressionnante que celle à laquelle je m’attendais. Amélie est une femme étrange, et l’actrice la représente incroyablement bien - jusqu’aux sourires. Mais c’est l’intrigue qui tient le public en haleine.
Tomber amoureuse de l’homme qu’on voit chaque jour à genoux, en train de ramasser des photos de personnes qu’il ne connaît pas, c’est commun dans les films. Cette tendance à s’intéresser à quelqu’un qu’on ne connaît pas, est de loin la plus fréquente parmi les solitaires. Mais on sait tous que la chance de vivre un grand amour avec cette personne est plus faible que de gagner le gros lot.
Le film est rempli d’événements insolites mais beaux, et c’est peut-être ce fait qui le rend si agréable. Tout le monde adore se rappeler que, même s’il y a peu de chances que quelque chose arrive, c’est toujours possible. En somme, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain donne de l’espoir au public.
A voir absolument en cas de déprime !
Par Laura Forrest
Notre vie se déroule en fonction de nos actions. Cette philosophie se retrouve dans le film de Jean-Pierre Jeunet, Le Fabuluex destin d’Amélie Poulain. Réalisé en France en 2001, cette comédie romantique laisse une forte empreinte sur le public. Ayant grandi dans une famille refermée sur elle-même, Amélie (Audrey Tautou) incarne particulièrement bien le rôle d’une jeune fille qui se sent seule, mais qui aime aider les autres à vaincre leur solitude. Elle s’attribue le rôle d’entremetteuse, mais pour elle-même, elle n’arrive à rien.
L’interprétation d’Amélie par Audrey Tautou est nettement plus impressionnante que celle à laquelle je m’attendais. Amélie est une femme étrange, et l’actrice la représente incroyablement bien - jusqu’aux sourires. Mais c’est l’intrigue qui tient le public en haleine.
Tomber amoureuse de l’homme qu’on voit chaque jour à genoux, en train de ramasser des photos de personnes qu’il ne connaît pas, c’est commun dans les films. Cette tendance à s’intéresser à quelqu’un qu’on ne connaît pas, est de loin la plus fréquente parmi les solitaires. Mais on sait tous que la chance de vivre un grand amour avec cette personne est plus faible que de gagner le gros lot.
Le film est rempli d’événements insolites mais beaux, et c’est peut-être ce fait qui le rend si agréable. Tout le monde adore se rappeler que, même s’il y a peu de chances que quelque chose arrive, c’est toujours possible. En somme, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain donne de l’espoir au public.
A voir absolument en cas de déprime !
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