"Il faut écrire pour soi, c'est ainsi que l'on peut arriver aux autres." - [Eugène Ionesco]

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Un grand merci à Natalie Milligan, co-éditrice de la "Frazette" ! D'abord, j'aimerais dire un grand merci à Maddy Clarke pour avoir créé mon nom. Vous aurez compris qu'il s'agit de la contraction des mots "français" et "gazette" ce qui donne ce joli nom de Frazette. Alors, oui, Frazette me voici. Je suis le journal des étudiants du département de français de l'Université Dalhousie, à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Mon but consiste à permettre l'accès à quelques-uns des meilleurs textes rédigés par les étudiants des cours de français du département. J'espère que vous aurez du plaisir à me lire et, surtout, que vous deviendrez membre et que vous laisserez vos commentaires. Bonne lecture ! Et au fait, comment trouvez-vous mon "image" ? Rendons à César ce qui revient à César... l'auteur de cette photo et de cette... créature... appellée au départ Manon-le-mannequin a été conçue par Julien Major, un étudiant québecois, dans le cadre d'un projet de finissants au cégep de Valleyfield. Manon incarne pour ainsi dire les mots. N'est-elle pas une belle représentation de notre Frazette ?

dimanche 7 février 2010

L'erreur, par Laura Forrest

Laura nous propose ici un texte pour le moins curieux... étrange, en effet, que ce phénomène que l'on nomme les lapsus...



Quand on rencontre de nouvelles personnes, on essaie toujours de faire bonne impression. Alors, on s’habille bien, on se douche régulièrement, on se brosse les dents plus souvent que d’habitude et on se sent l’obligation d’aller jusqu’au but pour quelqu’un qu’on ne connaît guère. On fait tout cela sans trop y penser, mais il y a une partie qui est plus difficile à contrôler : la bouche.

C’est environ à la troisième rencontre avec quelqu'un qu’on se sent à l’aise avec lui. C’est là où commencent les erreurs. On oublie de se brosser les cheveux pour la troisième fois, on laisse la porte se refermer derrière soi sans regarder, et avec la bouche, on fait des bévues sans le vouloir.

Au commencement, la personne insultée ne dit rien. Tout le monde a le droit à l’erreur, n’est-ce pas? Cependant, si l’on continue à dire des bêtises, la situation devient tendue. Ce qu’il faut faire dans le cas où on remarque que l’autre personne a changé d’humeur, juste après qu’on a dit quelque chose, c’est d’en prendre conscience pour ne pas le refaire. Mais, bien sûr, la bouche essaie de corriger son erreur!

Toutes sortes de mots coulent à flots de la bouche. C’est la raison pour laquelle cette bouche est toujours en train de dire « Je m’excuse » à la personne; mais cela cause encore plus de malentendus.

Après avoir écouté ces mots pendant ce qui ressemble à des heures, la personne décide que ces fautes verbales sont monumentales. Par conséquent, elle nous quitte en colère. Le cerveau dit « Mais qu’est-ce que j’ai fait? » pendant que la bouche hurle « Mais tu te trompes! Je suis gentil- vraiment! »

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